Les lieux étrangers ne me semblent jamais si inconnus. J'ai occupé Paris déjà à travers les pages de Balzac, de Stendhal. Mais mon époque est une syncope. J'ai occupé Paris déjà dans l'obscurité des cinémas de Montréal. Il ne me reste qu'à éviter de glisser sur le fard qu'on met aux villes des écrans.
N'est-ce pas tout ça: habiter? N'est-ce pas assez? J'écouterai la ville pour chercher quelque bruit familier. Je regarderai les rues et les murs. Qu'est-ce qu'un morceau de chez moi sinon les endroits que je connais?
©Charles Dionne 2010
Aucun commentaire:
Publier un commentaire